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 Quand Alexander Fleming (à droite en photo) découvre les vertus des antibiotiques en 1929, ils apparaissent comme une solution miracle. A cette époque on peut mourir d’une simple angine, la pneumonie est quasiment toujours fatale, on estime que les antibiotiques ont permis d’augmenter l’espérance de vie de 15 ans. |
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Le docteur Fleming découvre presque par hasard que certaines de ses cultures bactériennes dans des boîtes de Pétri avaient été contaminées par des colonies de moisissures , issues des souches d'un champignon microscopique, le Penicillium notatum. Autour de ces moisissures le chercheur s’aperçoit qu’une bactérie qu’il étudiait, le staphylocoque, ne s’était pas développé. Il va alors étudier l'hypothèse qu'une substance sécrétée par le champignon était responsable de ce phénomène et lui donna le nom de pénicilline. Il va développer le premier des antibiotiques. De nombreux autres chercheurs dont Ernest Duschene travaille déjà à la fin du 19eme siècle sur la lutte contre les bactéries ; en 1897 la thèse de médecine de E. Duchesne : parle de "Concurrence vitale" entre Penicillium et bactéries . L’utilisation des molécules antibiotiques ne sera finalement au point que dans les années 40. Fleming recevra pour ses travaux le prix Nobel en 1945. Aujourd’hui on pourrait croire qu’il suffit de simplement avaler une pilule miracle et sans autre conséquence guérir de tout …et pourtant … . L’utilisation trop importante et surtout mal ciblée entraine un effet de résistance qui préoccupe les scientifiques et les laboratoires. Nous verrons sur d'autres pages que l’usage inapproprié des molécules antibiotiques entraine une résistance, ainsi que nous verrons aussi quelles sont les réactions possibles, les mesures à prendre pour préserver la santé et l’environnement. |
Travaux
Personnels Encadrés, 1er S
Nos remerciements aux professionnels de santé qui nous ont reçu et à ceux qui nous ont aidé. BARRE Abel DELEUIL Benjamin GENOVESIO Tanguy Lycée de Valabre année scolaire 2012/2013 |
